dimanche 31 juillet 2016

10-17 juillet : Stage Bad-surf 2016

    Désolé de contredire les langues vipérines, mais ce n'est nullement Fred l'Insaisissable qui a servi de modèle pour l'affiche de ce 3ème stage (zieuter ci-contre) ! Ceux qui ont eu la chance de le croiser savent pertinemment que sa coiffure est bien plus sobre !
    Cette mise au point effectuée, abordons le vif du sujet, en commençant par le départ pour la Côte Basque, pour souligner que d'entrée le tempo a été donné par  le trio des musicos qui s'est spontanément reformé au fond du minibus. Le "Team Jull" a très vite retrouvé ses marques pour entonner, à capela, ses deux morceaux favoris que sont le tonitruant Cantine de l'œsophage, et la plus discrète Complainte du tube digestif.
    A noter toutefois une pittoresque nouveauté à ce répertoire adolescent : la reprise, sous forme de Karaoké, de diverses chansonnettes, dont Les Lacs des Connemara - 5 minutes de choc auditif - mais aussi quelques perles (qui gagnent à rester très rares), dont, le Où sont les meufs ? de Nicolas le Pervers (parodie du "plus" connu Cosmo du rappeur Soprano). A écouter avec une forte dose de second degré.
    C'est sur cette dynamique que s'est effectué, en fanfare, le débarquement au camping de l'Airial ! Une arrivée qui a d'emblée permis à l'un des nôtres, de "sympathiser" avec nos proches voisins de bungalows, en apostrophant, à froid, le chef de famille (attablé avec femme et enfants) par un cri de ralliement emprunté à Jacquouille La Fripouille. Mais, le zinvois n'était peut-être pas un fan des Visiteurs ou manquait cruellement de culture... L'expression employée par Christian Clavier serait, en effet, un juron populaire défini comme "courtois", par certains spécialistes, construit à partir de l'adjectif "morte" et du nom "couaille" (contraction de canaille) ! Mais, bon, le vilain ne maîtrisant pas toutes les subtilités du vocabulaire médiéval, cette apostrophe bienséante, cette civilité, l'a quelque peu fait grincher !
    Ce premier contact (périlleusement) établi, petit décrassage au gymnase de Soustons, mis à notre disposition par le service des sports pour une semaine (tout nos remerciements à cette ville hyper dynamique), puis repas requinquant et surtout soirée foot dans la fan-zone du resto du camping. La retransmission télévisée ayant pâti d'une connexion Internet déficiente, c'est sur un très très petit écran que s'est mal (pour l'ego tricolore) terminée la visualisation de cette Finale ! Satanés Portugais, même allégés de Ronaldo, ils ont réussi à trouver le chemin des filets de La France, Eder profitant d'un Hugo Lloris handicapé par une blessure au genoux !
    Ceci dit, mis à part Nicolas le Pervers et "Petit Poney" (ritournelle préférée de Mathis, qu'il est conseillé de passer en fin de soirée, pour faire comprendre aux festayres qu'il est grand temps d'aller faire dodo), quelques moments ont profondément marqué ce stage. A commencer par : l'absorption de la Saucisse Nutella-purée. Dont la recette a rapidement fuité sur le Facebook de l'ASDAS :
"Après l'œuf de poule au Nutella (spécialité d'Alexis), voici enfin révélée la "Recette de la Saucisse au Nutella" :
1. Faire griller une saucisse de bonne taille. Si possible aux fines herbes, pour le goût ;
2. Placer trois bonnes grosses cuillères à soupe de Nutella dans une assiette ;
3. Accessoirement, y ajouter un peu de purée bon marché ;
3. Bien enduire l'ensemble de la saucisse de la précieuse patte, surtout ne pas lésiner sur l'épaisseur de la couche ;
4. Enfin, très très très important ! Prendre un rugbyman (un deuxième ligne du Pic Saint-Loup peut suffire), puis lui dire simplement, "T'es pas cap !"
Et voilà, grâce à Nutella, un œuf, une banale saucisse, qui sait demain peut-être un camembert bien coulant, se métamorphosent en un met enthousiasmant ! Standing ovation et clapping assurés ! Vive le Bad-surf !"
    Autre moment phare de ce stage, la révélation, devant un parterre totalement médusé, d'un des tours de passe-passe préféré d'Erwanito :
La Disparition du Flamby !
    Un escamotage auquel plusieurs convives se sont ensuite essayés, avec plus ou moins de virtuosité et de réussite, sans toutefois arriver à égaler le Maître. Mais avec un peu d'entraînement, ils devraient sous peu être capables de rendre les fins de repas familiaux divertissantes, tout en y instillant une certaine dose de mystère !

    Le surf et le bad ont bien sûr bien rythmé les journées. C'est avec plaisir que nous avons retrouvé les moniteurs de l'école de surf Aloha de la plage des Bourdaines, et, en bad, les joueurs de Soustons et d'Anglet.
    Deux grosses soirées de match amicaux avec les badistes du SB (dont deux N !), et une matinale chez les Basques du BCB. Et des temps de convivialité autour de pizzas spécialement réalisées pour l'occasion par le pizzaiolo du SBC, et de saucisses et tranches de lomo grillées par le maître cuisto du BCN !
Un très grand merci à tous et toutes pour leur super accueil !

   Les photos du stage, notamment celles de "Borat le surfeur", sont désormais consultables en diaporama en cliquant ici !


 

lundi 11 juillet 2016

2-3 juilet 2016 : 6ème Volant des Pyramides

    Notons tout d'abord, l'élégance, la finesse chromatique, de l'affiche composée par les graphistes du BCGM. Du bel ouvrage que ce ravissant ballet aéro-aquatique ! Un fresque rafraîchissante à l'origine, sans doute, de quelques envolées enchanteresses et ploufs majestueux. Mais, nous y reviendrons.
    Nous passerons rapido sur la journée du samedi, rien d'extraordinaire à se coller sous la rétine :
    - Louis qui avait quelque peu abusé, veille et avant-veille, de fêtes votives locales, s'est d'entrée fait bousculer par un torillon classé D9 (8-21/7-21), puis s'est bien ressaisi, mais trop tard, face à un D8 (22-20/21-19). Et, au final, n'est pas sorti de poule ;     - Antoine, qui évoluait en senior D9 a remporté un match de poule (contre Lucas Bourgade - 22-20/16-21/21-13), puis a perdu les deux autres. Donc, n'est pas lui aussi sorti de poule ;
    - Alexis, qui combattait un cran au-dessus de son compère, en D7-D8, l'a quelque peu imité. Un match remporté en 3 sets (contre Alexandre Lamande - 21-13/13-21/21-18), les deux autres  perdus, notamment contre Teddy Fort (11-21/13-21) qui allait ensuite remporter ce tableau ;
Mathieu Molina
    - Laurianne (actuellement P2), inscrite en senior D7, D8, D9, a failli sortir de poule. Premier match remporté contre Anaïs Landais (SMUC-13 : 21-16/21-16), deux suivants perdus, mais avec combativité (malgré un retour d'entorse handicapante) : 19-21/21-23, contre Charlotte Manoha (BVC-26), 15-21/20-22, face à une D7, Floriane Nurit du BCBG ;

   - Dans la même catégorie, Maëlia (actuellement P1), perd son premier match, 21-10/13-21/20-22, face à Fanny Vélasquez (D7/R6/R6) d'UnaNim'Bad, puis remporte assez aisément ses deux autres rencontres, face à une D9, puis une D7. Elle chute en demi-finale, contre Floriane Nurit (18-21/13-21).

    En mixte, Pauline faisait équipe avec Richard Garvi (Magalas). S'ils ont fait fureur en poule (2 matchs gagnés), ils se sont fait épingler en demi, par Mathieu et Lilou Ricard (Mèze) : 19-21/19-21. Lesquels se sont fait à leur tour cueillir en finale par Erwanito et Laura Varinard (UnaNim'Bad) : 19-21/20-22.


Passons au dimanche.
    En double, Moli et Ludo ont perdu leurs deux matchs de poule en R. Mais bon, c'était la seconde fois de la saison que Ludo taquinait du volant (cette année, boulot, pêche et prépa de la célèbre course de caisse à savon de St-Mathieu-de-Tréviers l'avaient tenu éloigné du bad).
    Alexis et Antoine ont réalisé un sacré parcours en poule (sénior, série D9), puisqu'ils ont empoché trois matchs, en développant du beau jeu. Deux gagnés au terme de 3 sets : 21-14/16-21/21-13 face à Nicolas Gamond et Cédric Chiron d'UnaNim'Bad - 21-16/17-21/21-19 face à deux autres gardois, Valentin et Timothée Roux (ABC). En demi, ils ont sorti un gros match contre les deux juniors qui allaient ensuite remporter la finale : Aurélien Brassart (BCO-77) et Luca Long (ABSR) : 21-16/20-22/13-21.
    Laurianne et Maëlia qui évoluaient en D8-D9 sont sorties de poule, avec un match perdu de justesse (19-21/21-15/20-22 contre Fabienne Thévenet et Emilie Durand du CDC) et un remporté (21-15/21-15, face à deux starlettes locales du BCGM : Sandrine Lortnowichz et Elisabeth Chanut).
En quart, elles se sont jouées de Floriane Nurit (BCBG 48) et Laura Hasquenoph (BCLB 74) : 21-14/21-12. Mais, elles ont ensuite failli en demi-finale, en 3 sets (contre les futures championnes), Marianne Pigassou et Delphine Lara-Martil : 15-21/21-17/16-21.

    En série R4-R5, Popo et Sandrine Fabien (Magalas) ont bien composé en terminant en tête de leur poule : 21-15/21-19 contre Fanny Caze et Maëlle Fiandrino (ABIL), puis 12-21/21-17/21-18 face aux gardoises, Marianne Cheutin (UB) et Sara Girault (CVN). En demi, elles se sont imposées en deux sets contre deux z'ABIL, Mélanie Panazol et Diane Masclef (21-18/21-15). En finale, elles ne se sont pas désunies contre Lilou et Anne-Sophie Vandecastele-Guenet (BCBP 26) : 21-1/21-19.


    Et L'Insaisissable me direz-vous ? Et bien, à cette occasion, il se produisait en D9 (sénior !). Et sa prestation a été fortement appréciée tant des esthètes ès-galipettes que de la gente féminine, spécialement venue décorer les balcons pour se pâmer de ses fécondes pirouettes. Elles furent, de ce point de vue, comblées, puisque l'acrobate, dopé au Nurofenflash, les régala de quelques prouesses stylistiques dont il garde l'exceptionnelle maîtrise. Nous éviterons toutefois d'entrer dans le détail des scores. Le ténébreux n'était nullement venu-là, alourdi de son adjoint Dom L'Gaucher, pour faire une perf. Juste pour prouver que la Légende était encore bien fringante. Une vitalité dont il fit la stupéfiante démonstration dès l'entame de la compétition, sur le Central ! Ses biographes se borneront à ne retenir que les quatre prodigieux plongeons qu'il exécuta, tous conclus par des points d'anthologie. Ensuite, avec munificence, il préféra, à l'orée des demi-finales, se retirer sobrement de la compétition. That's all folks !
     Une des frasques de l'Insaisissable a toutefois été partiellement, très partiellement (tant il est ardu de fixer les arabesques de ses virevoltes), enregistrée grâce à la puissance d'un iPhone. Nous vous présentons ci-dessous ce cliché inédit. Avis aux fétichistes : l'échantillon de corps appartenant à l'Insaisissable se trouve dans l'extrême coin gauche du document !